comprendre le syndrome de la queue de cheval

Comprendre le syndrome de la queue de cheval et comment améliorer le quotidien

Le syndrome de la queue de cheval est une affection rare mais grave qui touche les nerfs situés à la base de la colonne vertébrale, dans la région lombaire. Or, ces nerfs contrôlent la vessie, les intestins, la mobilité du bas du corps et la sensibilité des jambes. C’est pourquoi, lorsqu'ils sont comprimés, le danger est tel que le patient doit être pris en charge d’urgence. Découvrez-en plus sur le syndrome de la queue de cheval et les solutions ergonomiques disponibles pour alléger les conséquences du quotidien.

Qu’est-ce que le syndrome de la queue de cheval ?

Le syndrome de la queue de cheval est une compression nerveuse lombaire qui tire son nom de l’ensemble de nerfs situés à l’extrémité de la moelle épinière, semblable à une queue de cheval.

Ces nerfs, localisés au niveau lombaire et sacré (souvent autour de L5-S1), contrôlent des fonctions essentielles comme la sensibilité des jambes, le contrôle de la vessie et des intestins, ainsi que la mobilité du bas du corps.

Quand ces derniers sont comprimés ou endommagés, cela peut déclencher des séquelles irréversibles, voire une invalidité si les symptômes ne sont pas pris en charge rapidement.

Quels sont les symptômes du syndrome de la queue de cheval ?

Si les symptômes du syndrome de la queue de cheval varient en intensité, ils incluent souvent :

  • Douleurs lombaires intenses pouvant irradier vers les jambes (sciatique bilatérale).
  • Engourdissements ou picotements : une perte de sensibilité dans les jambes, les fesses ou la région génitale (souvent appelée « anesthésie en selle »).
  • Faiblesse musculaire qui empêche de marcher ou de bouger les jambes normalement.
  • Problèmes de vessie ou d’intestin : constipation, incontinence urinaire ou incapacité à vider la vessie.
  • Dysfonction sexuelle : perte de sensation ou troubles dans la région pelvienne.

Selon la cause, ces “signes cliniques du syndrome de la queue de cheval” peuvent apparaître progressivement ou soudainement.

Quelle est la cause la plus fréquente du syndrome de la queue de cheval ?

Il existe de nombreuses causes du syndrome de la queue de cheval, la plus fréquente étant la hernie discale lombaire, notamment au niveau L5-S1. Une hernie discale survient lorsque le disque intervertébral se déplace et comprime les nerfs de la queue de cheval.

D’autres causes incluent :

  • Les traumatismes : accidents de voiture ou chutes graves.
  • Les tumeurs spinales : masses qui compriment les nerfs.
  • Les infections : comme un abcès épidural.
  • La sténose spinale : rétrécissement du canal rachidien.
  • Les complications postopératoires : dans de rares cas, une intervention chirurgicale au niveau lombaire peut entraîner un syndrome de la queue de cheval postopératoire.

Chacun de ces facteurs de risque exige un examen clinique et un IRM pour déterminer le traitement du syndrome de la queue de cheval, qui, dans certains cas, inclut une intervention chirurgicale d’urgence.

Pourquoi le syndrome de la queue de cheval est-il une urgence ?

Ce trouble lombaire fait partie des urgences médicales car la compression prolongée des nerfs peut causer des dommages permanents.

Sans traitement rapide, les séquelles du syndrome de la queue de cheval peuvent inclure des dommages nerveux permanents qui atteignent la fonction motrice ou sensitive tels que :

  • une perte de mobilité,
  • une incontinence chronique,
  • des douleurs persistantes dans le bas du corps.

Ces atteintes obligent certains patients à adapter leur mode de vie.

Pour maximiser les chances de guérison, une opération du syndrome de la queue de cheval, comme une décompression chirurgicale, est souvent nécessaire dans les 24 à 48 heures. La récupération du syndrome de la queue de cheval dépend de la rapidité de l’intervention et de la cause sous-jacente.

Comment améliorer son confort au quotidien ?

Bien que le traitement du syndrome de la queue de cheval (chirurgie, corticoïdes et anti-inflammatoires) relève exclusivement des professionnels de santé, il est possible d’améliorer son confort au quotidien, notamment pour les personnes souffrant de douleurs lombaires ou passant beaucoup de temps assises.

Chez Cellsius, nous proposons des coussins orthopédiques. Ce sont des accessoires conçus pour répartir le poids corporel, réduire la tension sur la région lombaire et favoriser une posture saine dans les positions assises et allongées.

Nos modèles à mémoire de forme sont particulièrement recommandés par les chirurgiens et kinésithérapeutes pour améliorer le confort, en complément de leur suivi médical :

  • Un coussin articulaire à placer entre les genoux en position latérale couchée afin d’aligner les hanches avec la colonne pour réduire la torsion lombaire douloureuse au réveil. C'est en maintenant les jambes alignées toute la nuit que le coussin réduit :
    - La pression sur les nerfs lombaires et sacrés ainsi que la région pelvienne,
    - Les douleurs lombaires et la sciatique irradiant dans les jambes,
    - Les sensations d’engourdissement dans les jambes ou les fesses.

En limitant toutes ces tensions, le coussin aide à mieux dormir avec des douleurs lombaires, essentiel pour les patients en récupération postopératoire ou avec des séquelles.



  • Un oreiller lombaire à placer sous le creux lombaire pour que les dormeurs sur le dos ne ressentent aucun tiraillement ni tension musculaire dans le bas du dos. Son utilisation quotidienne :

    - Réduit les douleurs lombaires.
    - Prévient les engourdissements en améliorant l’alignement spinal.
    - Améliore le sommeil des dormeurs sur le dos.
  • Un coussin d’assise, avec son gel silicone et sa découpe coccyx, répartit la pression du poids du corps sur les fesses en position assise. Ce qui réduit aussi la pression sur la zone pelvienne sensible, les nerfs sacrés et le coccyx.

    En plus d’encourager une posture de travail ergonomique et droite, essentielle pour les patients en phase postopératoire, son design réduit la tension lombaire lors de longues périodes assises. En évitant une trop longue compression, il diminue l’irritation des nerfs sciatiques, responsables des douleurs irradiantes associées à la compression nerveuse lombaire.


  • Un coussin dossier de chaise, qui soutient la courbure lombaire et une posture droite et saine pour :

    - réduire les douleurs lombaires chroniques,
    - les tensions prolongées sur les nerfs,
    - la fatigue dorsale.

Le syndrome de la queue de cheval est une affection à prendre très au sérieux. Si vous, ou un proche, présentez des symptômes inquiétants et inhabituels, comme des douleurs lombaires sévères, des engourdissements ou des troubles urinaires, consultez votre médecin sans tarder. En parallèle, pour ceux qui cherchent à améliorer leur confort au quotidien, des solutions comme les coussins orthopédiques peuvent réduire considérablement l’inconfort lombaire en position assise et allongée.

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